Selon une étude publiée le 11 juillet 2024 par la DARES, 21 % des contrats d’apprentissage commencés en 2022 sont rompus au cours de leurs neuf premiers mois d’exécution. Ce taux est plus élevé que ceux constatés pendant la crise sanitaire (17 % et 16 % pour les contrats commencés en 2019 et 2020) et avant la crise (19 % en 2017 et 2018).
L’augmentation est plus marquée dans les formations du supérieur (18 % en 2022, soit 8 points de plus qu’en 2017) que dans le secondaire (26 % en 2022, soit 2 points de plus qu’en 2017). En cinq ans, les taux de rupture à neuf mois doublent pratiquement chez les employeurs de 250 salariés ou plus, alors qu’ils progressent peu chez les employeurs de moins de 50 salariés.
Entre 2017 et 2021, la part des contrats rompus dans les neuf premiers mois et pour lesquels il n’y a pas de retour en apprentissage dans les six mois suivants augmente de 2 points (de 7 % à 9 %) pour les formations du supérieur et est stable dans le secondaire (17 %).
Certains secteurs d’activité connaissent des taux de rupture élevés, marqués par une forte croissance de l’apprentissage, tels que l’hébergement-restauration (36 %), les activités de coiffure et soins de beauté (30 %) ainsi que les industries alimentaires et de fabrication de boissons et de produits à base de tabac (28 %).
Consulter la publication sur le site de la DARES